(Agence Ecofin) - En Algérie, les Assemblés populaires communales (Apc) des villes d’Alger et d’Oran viennent d’adopter un nouveau cahier de charges de l’affichage. Ce document porte sur la mise en adjudication des sites destinés à l’affichage.
Mais ce cahier des charges fait des mécontents parmi les agences publicitaires et les annonceurs, rapporte le journal Le Quotidien d’Oran. Ils dénoncent le « favoritisme » fait aux entreprises exerçant dans le cadre de l’emploi des jeunes (Ansej), au détriment des entreprises qui ont plus d’expérience dans le secteur de la publicité.
En effet, l’article 3 relatif à l’éligibilité des soumissionnaires stipule : « Sont admis à participer à la présente mise en adjudication, les opérateurs économiques, les entreprises et les agences de droit algérien agissant dans le domaine de la publicité (...) L'obligation de justifier de cinq années au moins en qualité d'opérateur économique dans le domaine de la publicité à l'exception des postulants dans le cadre de l'emploi. » En plus, l'article 5, relatif à la consistance de la contrepartie, précise que « le soumissionnaire doit présenter la totalité des lots du mobilier urbain et non un seul à l'exception des nouveaux afficheurs exerçant dans le cadre de l'emploi des jeunes ».
Les mécontents sont d’autant plus furieux qu’ils n’ont aucun droit de recours après les délibérations des commissions communales d'adjudication. Plusieurs régies publicitaires et annonceurs préviennent que cette nouvelle réglementation va décourager la majorité et favoriser le monopole de la minorité restante.
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